Cours de danse à la maternelle, au jardin d’enfants et à l’école de danse
Une pédagogie vivante et respectueuse du rythme de l’enfant
Chez LaZwalla Danse, les enfants de 3 à 8 ans explorent le mouvement à travers le jeu, l’imagination et la joie d’être ensemble. Ici, pas de compétition ni de perfection à atteindre, mais un espace de liberté, d’expression et de découverte corporelle. Inspirés par des contes, des animaux, des objets du quotidien ou des personnages issus de leur univers (comme Elsa ou Spiderman), les enfants dansent, chantent, imitent, se transforment… et apprennent sans même s’en rendre compte.
Mais derrière cette apparente simplicité se cache une pédagogie solide, nourrie par des années d’expérience et de réflexion sur le développement de l’enfant. Voici les 6 fondamentaux qui guident nos propositions :
1. L’imitation
L’enfant en dessous de 7 ans apprend principalement par imitation, de manière instinctive et sensorielle. C’est pourquoi l’éducateur est un modèle vivant : il montre, il agit, et l’enfant reproduit spontanément ce qu’il voit. Pas besoin d’expliquer longuement : l’enfant apprend en observant et en rejouant. Un mouvement montré avec amour et régularité s’imprime profondément.
Exemple : quand l’enseignant touille une soupe imaginaire ou s’envole comme une fusée, l’enfant le suit avec enthousiasme. C’est par l’action qu’il intègre ses apprentissages.
2. L’imagination
Le jeu libre avec des accessoires simples (cerceaux, foulards, cordes…) ouvre un monde de possibles. Un cerceau devient voiture, maison ou chenille selon le jour. C’est cette richesse imaginative qui donne du sens au mouvement et favorise un apprentissage plein de sens et de plaisir.
3. L’évolution
Chez nous, danser ne signifie pas répéter une chorégraphie pour un spectacle, mais être dans un processus vivant. L’enfant évolue, transforme, invente. On explore une toupie dans une chanson un jour, dans un conte le lendemain… Le mouvement revient, mais sous une forme renouvelée, qui suit la croissance de l’enfant.
4. L’enrichissement
Les contes et les histoires nourrissent notre univers : devenir un loup, un roi, un nuage… chaque image apporte une couleur émotionnelle et gestuelle différente. Cela élargit le vocabulaire du corps, enrichit la langue, et relie les enfants à leur monde intérieur.
5. Les tempéraments
Un cours de danse bienveillant prend en compte les différents tempéraments : le calme, le feu, la rêverie ou l’agitation. Plutôt que de vouloir corriger, on accompagne chaque enfant avec finesse, en respectant son rythme, son humeur, son énergie.
Adapter la danse aux différents tempéraments d’enfants
Dans un cours de danse avec des enfants de 3 à 8 ans, il ne faut pas longtemps pour remarquer que tous ne bougent pas de la même manière, ni avec la même envie. Certains se jettent dans l’espace, explorent sans retenue, sautent, courent, inventent. D’autres observent longuement, restent près du mur, n’osent pas encore, ou préfèrent imiter à distance. Et pourtant, tous dansent à leur façon.
Chez LaZwalla Danse, nous accueillons cette diversité comme une richesse. Et nous adaptons nos propositions pour que chaque tempérament trouve sa place dans le mouvement.
Des enfants très moteurs… à canaliser sans brider
Les enfants très moteurs ont souvent une énergie débordante. Ils ont besoin d’explorer l’espace, de courir, de sauter, de toucher. Ils sont parfois perçus comme “turbulents”, mais dans un cadre bienveillant et structuré, ils sont aussi les premiers à entrer dans le jeu dansé.
Comment les accompagner ?
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En proposant des débuts de mouvement à compléter (“Tu sautes, et ensuite ?”),
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En créant des parcours dynamiques, avec des rythmes variés,
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En introduisant des règles simples, comme s’arrêter sur un signal, changer de niveau, faire des pauses,
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En valorisant leur créativité sans chercher à les “faire rentrer dans une chorégraphie figée”.
Des enfants observateurs… à encourager sans forcer
D’autres enfants préfèrent regarder, écouter, comprendre avant de se lancer. Ils peuvent sembler “absents”, mais observent en fait très finement. Ils ont besoin d’un peu plus de temps, parfois d’une consigne claire ou d’un cadre sécurisant pour entrer dans la danse.
Comment les inclure ?
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En acceptant leur silence ou leur immobilité comme une phase active d’intégration,
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En leur proposant de danser assis, ou avec un objet (un foulard à faire voler),
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En leur laissant la possibilité d’imiter sans pression,
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En intégrant des jeux en duo ou en petits groupes où ils peuvent suivre un camarade.
Parfois, c’est au moment où on s’y attend le moins qu’un enfant “réservé” prend soudain la tête du cortège, ou invente un mouvement inattendu. Et c’est magique.
Une pédagogie du rythme intérieur
L’un des principes fondamentaux de LaZwalla, c’est de respecter le rythme propre à chaque enfant. Nous croyons qu’il n’est pas nécessaire de “faire faire” à tout prix. L’important est de proposer un espace vivant, joyeux, inspirant, où chacun peut se connecter à son propre mouvement.
Un enfant qui regarde danser est déjà en train de danser dans sa tête.
Un enfant qui joue avec un foulard commence peut-être une histoire qu’il dansera demain.
Et les retours des enseignant.e.s ?
Beaucoup nous disent que certains enfants “s’ouvrent” pendant les séances de danse, plus que dans d’autres activités. Un enseignant a même confié :
“Elle ne parlait presque jamais. Et puis un jour, pendant la danse du vent, elle a soufflé dans son foulard comme si elle lançait des mots dans l’air.”
Quelques astuces concrètes
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Alterner moments individuels et jeux collectifs,
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Toujours proposer une option douce et une option dynamique,
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Varier les consignes : parfois très libres (“Danse comme tu veux”), parfois guidées (“Fais une forme avec ton corps”),
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Laisser du temps d’exploration libre à chaque séance.
La danse est un langage silencieux, une invitation à s’exprimer sans mots. Et dans ce langage, il n’y a pas de bon ou de mauvais danseur, seulement des enfants qui trouvent leur manière unique d’habiter l’espace.
C’est cela que nous cherchons à cultiver avec LaZwalla Danse : un espace où chaque tempérament peut s’épanouir, à son rythme.
6. Le rythme
Comme toute chose vivante, l’enfant vit au rythme de l’inspiration et de l’expiration. Un bon cours suit ce balancement entre tension et détente, mouvement et pause, action et calme. Des rituels réguliers créent un sentiment de sécurité, tout en laissant place à la spontanéité.
Un espace pour grandir, ensemble
Dans nos ateliers, chaque enfant est accueilli tel qu’il est, et repart avec des yeux brillants. Il n’a pas seulement dansé : il a joué, rêvé, imité, inventé, et surtout… grandi un peu plus, dans la joie du mouvement partagé.
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